Des pompiers qui sont intervenus à Lubrizol ont des analyses biologiques anormales

Alors que cela fait maintenant 3 semaines qu'a eu lieu l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, certains pompiers qui sont intervenus les 26 et 27 septembre présentent des analyses biologiques anormales. Certains d'entre eux ont déjà prévu de porter plainte.

C'est Le Parisien qui rapporte cette nouvelle assez inquiétante qui risque de faire beaucoup de bruit. En effet, des pompiers ont présenté des analyses biologiques anormales trois semaines après leur intervention lors de l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen. Le quotidien précise que ces analyses sanguines contiennent des résultats anormaux pour le foie, mais aussi des problèmes au niveau de la fonction rénale. Ces analyses biologiques anormales concernent une dizaine de pompiers. Pour le moment, il est toutefois impossible d'établir un lien avec le fameux incendie qui a fait la une des médias.

En effet, Le Parisien explique que ces prises de sang ont été réalisées il y a moins de 21 jours et il se pourrait que les organismes des pompiers concernés n'aient pas encore réagi aux substances respirées. Le quotidien explique qu'il faudra attendre une seconde prise de sang, qui sera effectuée 31 jours après l'incendie, pour pouvoir tirer davantage de conclusion. Toutefois, des pompiers ont déjà annoncé leur intention de porter plainte. Au total, 800 personnes ont été déployées sur le site de l'incendie.

Le Parisien précise qu'avant de tirer des conclusions définitives, les pompiers aux analyses sanguines anormales devront faire des prises de sang tous les 15 jours pendant 6 mois. Des conclusions définitives ne pourront donc pas être tirées tout de suite. Cette affaire risque donc de faire couler encore beaucoup d'encre. Il s'agit donc d'un dossier à suivre.

Pour celles et ceux qui ne sont pas familiers avec l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, Wikipédia rappelle «qu'il a eu lieu le 26 septembre dernier dans une usine de produits chimiques de la société Lubrizol classée Seveso seuil haut («à haut risque»); cette usine synthétise et stocke des produits chimiques (phosphorés et organosulfurés) destinés à être utilisés comme additifs pour lubrifiants. Pour des raisons encore inconnues, le feu a pris supposément dans les installations d'enfûtages et entrepôts et a touché une partie d'un site voisin».

Source: Le Parisien

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