L'un des plus célèbres meurtriers du Canada s'est inscrit sur un site de rencontres

Justin Bourque est l'un des plus célèbres meurtriers du Canada et il s'est récemment inscrit sur un site de rencontres pour rencontrer une «compagne». 

Il purge actuellement une peine d'emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle avant 75 ans. 

Il a été reconnu coupable des meurtres de trois agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et d'en avoir blessé deux autres lors de la fusillade de 2014, à Moncton, au Nouveau-Brunswick.

Justin Bourque s'est inscrit au site Canadian Inmates Connect qui permet à quiconque de correspondre avec des détenus. 

Sur son profil, Justin Bourque écrit qu'l est né le 12 novembre 1989 et qu'il ne sera pas libéré avant 2089 en raison de ses trois accusations de meurtre au premier degré et de ses deux accusations de tentative de meurtre. Il souhaite «correspondre avec des femmes». 

«Une bonne façon de me décrire serait: travailleur passionné de musique. Je suis célibataire et je cherche une personne pour être avec. Alors envoyez-moi une lettre avec une photo ou deux et nous verrons où cela nous mène.»

«J'aime dessiner, peindre, jouer de la guitare, écrire des paroles et de la musique, jouer à des jeux vidéo et jouer au hockey.»

«J'aime Game of Thrones, Strike Back, Family Guy, Trailer Park Boys, Vikings et Impractical Jokers. Côté films, j'aime surtout les westerns et les films de guerre, mais je préfère les comédies.» 

«J'aime le rock classique, le blues et la musique heavy métal.» 

«J'aime lire sur l'histoire, la nature, la biologie, le fantastique, les westerns et les biographies.» 

Luka Rocco Magnotta, qui avait tué et démembré Jun Lin en 2012 à Montréal, s'était lui aussi inscrit au site en 2015. Magnotta avait écrit qu'il cherchait un «prince charmant».

Melissa Fazzina, qui dirige le site, affirme vouloir aider les détenus et leur donner de l'espoir grâce à son service, mais qu'elle pense aussi aux victimes.

«Je me sens mal pour elles, et je suis sûr qu'elles ne veulent pas que ces gars-là bénéficient d'avantages supplémentaires et profitent de choses agréables - comme de communiquer avec quelqu'un de l'extérieur. Mais comme bien des gens, je crois que leur plus grande punition, c'est d'être en prison», a-t-elle déclaré, d'après Associated Press.

Source: CBC
Crédit Photo: Capture d'écran