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Desjardins: tout ce que l'on sait sur le suspect

Par NTD

Le Québec est encore sous le choc après avoir appris que 2,9 millions de membres de Desjardins ont été victimes d'une importante fraude. En effet, les données personnelles de près de 3 millions de membres ont été volées par un employé de Desjardins. 

Le suspect a été arrêté et interrogé puis libéré, d'après l'inspecteur François Dumais du Service de police de Laval. Le suspect est un homme mais on ignore son nom, son âge et d'où il est originaire. Comme aucune accusation n'a encore été déposée contre lui et qu'il a été remis en liberté en attendant la suite des procédures, son identité ne peut pas être dévoilée. 

La police ne pouvait pas dire si le suspect avait le droit d'utiliser un ordinateur ou non. 

Depuis combien de temps était-il à l'emploi de Desjardins? On l'ignore.

Était-il seul? On l'ignore toujours. 

« Je peux seulement vous confirmer l’arrestation d’une personne. On garde l’esprit ouvert. Il n’est pas impossible que cette personne-là ait travaillé avec d’autres », a avoué l'inspecteur Dumais en point de presse. 

« C'est une infraction criminelle qui s'est passée sur notre territoire qui nous a permis de débuter une enquête, et, au fil du temps, les éléments recueillis dans l'enquête nous ont permis de constater l'ampleur des actes qui avaient été posés et de l'événement », a précisé l'inspecteur Dumais.

Les informations comme le nom, prénom, date de naissance, numéro d'assurance sociale, adresse, numéro de téléphone, courriel ainsi que certains renseignements au sujet d'habitudes transactionnelles et de produits détenus chez Desjardins de millions de clients ont été volés. Les mots de passe, les questions de sécurité et les NIP (numéros d'identification personnels) n'ont pas été compromis, a assuré Desjardins.

On ignore toujours dans quelles mains ont pu se retrouver ces données. 

« Le jour où cet employé-là a été congédié, le stratagème a été complètement éliminé », a répété le PDG de Desjardins, Guy Cormier, en conférence de presse. 

« Depuis de nombreuses années, nos équipes suivent le dark web, entre autres, et dès qu’il y a des données sensibles qui atterrissent sur le dark web, je peux vous dire qu’on a des procédures d’intervention. À ce moment-ci, on n’a rien vu de ce côté-là », a-t-il ajouté.

Source: Radio Canada

Crédit Photo: Facebook