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Un père condamné à la prison pour des relations sexuelles et des fellations avec sa belle-fille de 14 ans.

Par NTD

Un homme de Noyon a été condamné à 5 mois de prison avec sursis après avoir été trouvé coupable d'atteintes sexuelles sur sa belle-fille de 14 ans.

Selon ce que rapportent les médias locaux, l'homme aurait reconnu avoir fait des attouchements sexuels sur sa belle-fille à au moins deux reprises, n'excluant pas qu'il pourrait avoir "oublié" d'autres agressions.

L'homme de 48 ans faisait donc face à des accusations d'atteintes sexuelles sur sa belle-fille qui était alors âgée de 14 ans au moment où les faits se sont produits.

Cette histoire avait fait couler beaucoup d'encre dès le début, car il semblerait que ce serait la belle-fille qui aurait proposé à son beau-père de lui faire une fellation lors d'un séjour familial dans un camping en 2014. À cet effet, l'homme avait expliqué "Je ne m’y attendais pas mais j’ai dit oui" à la barre du tribunal correctionnel de Compiègne.

Un autre contact sexuel se serait produit au retour de ce séjour, et cette fois-ci, dans la résidence familiale située à Noyon.

L'histoire troublante avait été révélée au grand jour après que le père de la victime ait porté plainte. Celui-ci avait été informé de la situation après que sa fille lui ait confié avoir eu plusieurs rapports sexuels avec des adultes, dont son propre beau-père.

Il faut savoir qu'une accusation d'atteinte sexuelle est différente d'une accusation de viol.

En effet, comme l'explique Le Parisien, l’atteinte sexuelle est une infraction pénale qui signifie qu’une personne majeure a eu une relation sexuelle avec un mineur de moins de 15 ans (âge de la majorité sexuelle) sans exercer de violence, contrainte, menace ni surprise.

Lors d'un cas similaire où un homme de 28 ans de Pontoise (Val-d’Oise) avait été accusé d'atteinte sexuelle sur une jeune fille de 11 ans, l'opinion publique avait été grandement divisée au moment où le parquet avait décidé de ne pas accuser l'homme de viol, préférant se tourner vers une accusation d'atteinte sexuelle.

Me Marc Goudarzian, qui avait défendu l'accusé dans cette affaire, avait alors expliqué la complexité entourant cette affaire plutôt singulière: "Tout le débat aujourd’hui sur le consentement sexuel des mineurs est hors sujet. On a une personne qui a trompé sur son âge. Or peu importe ce que pourrait dire la loi sur un âge éventuel de consentement, dans le cas en l’espèce, ça ne change strictement rien puisque la mineure a menti, elle lui a dit avoir 18 ans, et elle fait plus que son âge".

L'incident qui s'était produit le 24 avril 2017 à Montmagny avait débuté dans un parc où l'accusé avait déjà fait la rencontre de la victime.

Les deux individus avaient discuté, puis l'homme avait invité la jeune fille à son domicile. 

Un rapport sexuel avec pénétration s'était ensuite produit et peu après, la victime s'était réfugiée chez une voisine, expliquant ainsi ce qu'elle venait de vivre tout en précisant qu'elle avait été "un peu consentante".

La mère de la victime avait été ensuite informée de la situation et celle-ci avait porté plainte à la police pour viol.

L'accusé avait expliqué ne pas avoir été informé de son jeune âge tandis que la victime a ajouté par la suite qu'elle avait très bien précisé son âge à l'homme.

Source: Le Parisien

Crédit Photo: Courtoisie