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L'Égypte songe maintenant bannir la burqa

Par NTD

Pour mettre un terme à l'extrémisme islamique, l'Égypte songe maintenant bannir la burqa dans les endroits publics et faire comme plusieurs autres pays occidentaux. Une nouvelle qui fait réagir tant au pays qu'à l'international!

L'Égypte a été la cible de nombreuses attaques terroristes récentes. La semaine dernière, six chrétiens ont été tirés par des membres de l'État islamique, mais la plus terrible des attaques est survenue le 25 novembre 2017 alors qu'une trentaine d'assaillants ont fait 305 morts (dont 27 enfants) et au moins 128 blessés dans une mosquée de Bir al-Abed. Il s'agit à ce jour du plus grave attentat perpétré en Egypte.

Parmi les endroits où le pays compte bannir la burqa, on compte les hôpitaux, les cliniques médicales, les écoles, les salles de cinéma, les théâtres et les musées. 

Toutes les femmes prises en flagrant délit en train de porter un voile qui cache leur visage s'exposeront à une amende de 1 000 livres égyptiennes, l'équivalent de 56 dollars ou 42 euros, d'après le Jerusalem Post. 

Pour les policitiens qui appuient cette mesure, c'est une nouvelle loi qui viendrait « appuyer les efforts de l'État dans le combat contre le terrorisme ». 

Ahmad Sharbini, un analyste politique a ajouté que le voile « crée un problème de sécurité parce que plusieurs hommes et femmes cachent leur identité de cette façon ou accèdent à certains lieux grâce à ce moyen ».

Une interdiction de porter le voile en public « n'irait pas à l'encontre des libertés individuelles ou des libertés religieuses puisque la loi islamique n'oblige pas les femmes à porter le voile ».

Selon lui, le voile est principalement utilisé par les extrémistes et il va à l'encontre des normes de la société égyptienne. 

De plus, plusieurs pays ont déjà banni la burqa dans les endroits publics dont la France. 

« Se dissimuler le visage, c'est porter atteinte aux exigences minimales de la vie en société. Cela place en outre les personnes concernées dans une situation d'exclusion et d'infériorité incompatible avec les principes de liberté, d'égalité et de dignité humaine affirmés par la République française. La République se vit à visage découvert. Parce qu'elle est fondée sur le rassemblement autour de valeurs communes et sur la construction d'un destin partagé, elle ne peut accepter les pratiques d'exclusion et de rejet, quels qu'en soient les prétextes ou les modalités », pouvait-on lire dans le texte. 

La Cour Européenne avait tranché que cette interdiction ne contrevenait pas aux libertés individuelles et religieuses, mais qu'elle favorisait le vivre ensemble pour tous les citoyens. 

Mohamed Badie, le dirigeant des Frères musulmans a été condamné à plusieurs reprises à la peine de mort et à la prison à vie. La Cour du Caire a tout même ordonné un nouveau procès à la fin septembre concernant de nouveaux chefs d’accusation pour des violences contre des manifestants anti-Frères musulmans, en 2013. Dimanche, 19 personnes jugées responsables de l'attaque de chrétiens la semaine dernière ont été tuées par la police. L'État égyptien avance avoir tué pas moins de 450 djihadistes au pays dans une campagne visant à combattre l'État islamique. 

Source: Daily Mail

Crédit Photo: Adobe Stock