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Un Québécois père de famille devenu une femme recevait des fellations de sa fille de 3 ans

Par NTD

C'est une terrible histoire qu'a révélé TVA Nouvelles, ce lundi. Un père de famille a obligé sa fille de trois ans à lui faire des fellations pour ensuite devenir une femme. 

L'homme originaire de la région de Québec a ainsi pu obtenir une dizaine fellations de sa fille à l'été 2013, sur une période de deux à trois mois. La plus longue fellation n'aurait duré qu'une vingtaine de secondes.  

C'est à la suite de ces événement que l'homme aurait décidé de changer de sexe. Il a subi une chirurgie de réassignation de sexe, une vaginoplastie, pour devenir une femme. La vaginoplastie est une méthode couramment utilisée pour créer un vagin artificiel dans la chirurgie transgenre homme-femme.

« La Chirurgie de réassignation sexuelle pour créer un vagin consiste à inverser la peau du pénis ou à augmenter la profondeur, en utilisant des segments du gros intestin ou de l'intestin grêle. De plus, des lambeaux cutanés du pénis-scrotale sont également utilisés. Un greffon de pleine épaisseur de pleine épaisseur non génitale (FTG) ou d'épaisseur différente provenant d'autres parties du corps peut être utilisées », explique Wikipédia.

« L'Inversion de la peau du pénis est la méthode la plus souvent choisie par les chirurgiens qui pratiquent la chirurgie de réattribution sexuelle. L'inversion de la peau du pénis utilise la peau pédiculaire inférieure ou la peau abdominale pour créer la doublure du vagin. La peau est coupée pour former un rabat de taille appropriée. Le lambeau cutané est parfois associé à un lambeau scrotal ou urétral3. La thérapie de réassignation sexuelle fait souvent partie du traitement. »

Ce n'est que trois ans plus tard que la mère a réalisé ce qui s'était pass. Sa fillette, alors âgée d'environ six ans, aurait lancé « J'aime sucer des pénis ». Cette déclaration choc a éveillé les soupçons de la maman qui a porté plainte contre le père, devenu femme. 

L’homme devenu femme a plaidé coupable au chef d'accusation de contacts sexuels sur sa propre fille biologique et a tout avoué aux policiers lors de l'interrogatoire. 

Elle a dit avoir des « remords sincères » et un intérêt « embryonnaire » pour suivre une thérapie.

Mais le changement de genre de l'accusée n'excuse en rien les actes qui ont été commis, d'après le juge. 

« Le Tribunal n’adhère pas à l’argument de la défense voulant qu’en raison de sa problématique sexuel, l’accusée ait commis les gestes reprochés », a affirmé le juge René de la Sablonnière.

« Les personnes qui ont ce genre de difficulté ne sont pas pour autant des abuseurs sexuels. Affirmer le contraire constitue un stéréotype qu’il faut rejeter », a-t-il ajouté.

Le juge René de la Sablonnière a prononcé une sentence de 18 mois de prison en raison de nombreux facteurs aggravants, dont la nature et la gravité des crimes commis à l’endroit d’un enfant mineur qui était sous l’autorité immédiate de l’accusée.

« Le fait d’impliquer la bouche d’une enfant de trois ans est une circonstance aggravante », a notamment mentionné le juge.

L'accusée devra aussi suivre une thérapie et être en probation pendant trois ans. Elle n'aura pas le droit d'entrer en contact avec sa fille, devra prendre une médication pour diminuer sa libido et elle figurera au registre des déliquants sexuels pendant 20 ans. 

Source: TVA Nouvelles

Crédit Photo: Wikimédia