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L'impact de la crise et de la météo sur les prix des légumes québécois: lesquels ont augmenté, lesquels ont diminué

Par NTD

Les prix des légumes québécois ne sont plus les mêmes que l’an dernier selon l'Association des producteurs maraîchers du Québec (APMQ). La faute notamment à la crise sanitaire, mais aussi à la météo.

C'est TVA Nouvelles qui rapporte cette nouvelle qui risque de faire le tour de la province. En effet, les prix des légumes québécois ne sont plus les mêmes que l’an dernier selon l'Association des producteurs maraîchers du Québec (APMQ). L'organisme a constaté d'importantes variations dans les prix des légumes qui sont vendus à la Place des Producteurs. La chaîne de télévision précise que si le prix de certains légumes a augmenté de 15%, d'autres ont diminué.

Parmi les légumes québécois dont le prix a augmenté, en date du 20 août, TVA Nouvelles indique que l'ail, les betteraves, les brocolis, les céleris, les haricots jaunes, les poireaux, les radis et les tomates ont tous vu leurs prix respectifs augmentés de plus de 15% en comparaison à la même date l'année dernière. 

De leur côté, les courgettes, les haricots verts et la laitue Boston rouge ont subi une augmentation se situant entre 5 et 15 %.

La météo explique en partie cette hausse des prix, indique TVA Nouvelles. «On a eu une sécheresse atroce avec des problèmes d’irrigation, donc il y a des cultures qui n’ont pas pu être irriguées», raconte le directeur général de l'APMQ, Jocelyn St-Denis. La crise sanitaire explique également cette hausse. Elle a notamment eu pour effet de diminuer le nombre de travailleurs étrangers cette année. «Les producteurs ont dû s’ajuster, trouver de la main-d’œuvre locale et réduire leur culture».

Il y a tout de même des légumes québécois qui ont vu leur prix baisser, souligne TVA Nouvelles. Les prix du chou vert, du chou-fleur de couleur, de la laitue romaine, des oignons jaunes, des poivrons verts et du rutabaga ont diminué entre 5 et 15%. 

Les prix du chou rouge, de la laitue Boston verte, du cœur de Romaine, de la laitue iceberg, des oignons espagnols et des oignons rouges ont diminué, quant à eux, de plus de 15%. Un phénomène qui s'explique surtout par les surplus cumulés par les producteurs en raison de la baisse des exportations. 

Source: TVA Nouvelles · Crédit Photo: Pexels