cover

«Au Québec, l'école est obligatoire de 6 ans à 16 ans», tranche le ministre de l'Éducation

Par NTD

Ce week-end, des médias ont raconté les histoires de parents qui se sont vus refuser d'avoir un billet d'exemption pour la rentrée scolaire même s'ils sont inquiets pour leur santé ou pour celle d'un proche vivant sous le même toit. 

Un journaliste du Soleil a donc posé une question en lien avec ces préoccupations au ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, suite à son point de presse, ce lundi. 

« Est-ce que les critères de santé pour déterminer si un enfant doit aller à l'école ou pas seront définis plus clairement ou ça revient au médecin? », a demandé le journaliste. 

« C'est la santé publique, c'est Monsieur Arruda qui l'a bien dit la semaine dernière, qui fait cette liste de vulnérablités physiques ou de maladies qui posent une vulnérabilité liée à la COVID-19. Cette information-là est envoyée aux médecins. Ce sont les médecins par contre, ensuite, qui portent leur jugement professionnel », a défendu le ministre Roberge.

Un peu plus tard, une journaliste a ramené le fait que l'avocat Julius Grey veut poursuivre le gouvernement pour que les parents aient le choix d'envoyer leurs enfants à l'école ou non. Elle a demandé pourquoi Québec ne veut pas laisser le choix aux parents s'ils sont inconfortables que leurs enfants fréquentent physiquement l'école à la rentrée alors que le virus circule toujours. 

« Au Québec, l'école est obligatoire de 6 ans à 16 ans », a répondu le ministre Roberge. « Les parents peuvent choisir l'enseignement à la maison s'ils le souhaitent. Mais pour avoir le droit de recevoir des services pour l'apprentissage à distance avec l'aide d'enseignants, nous avons décidé avec la santé publique qu'il faut avoir une condition liée à la COVID-19 », a-t-il ajouté. 

« Si les enfants n'ont pas de problème de santé lié à la COVID-19, la meilleure chose est de retourner à l'école », a insisté Jean-François Roberge.

Par contre, selon le site du gouvernement du Québec, « les parents qui choisissent l’enseignement à la maison pour leur enfant doivent transmettre un avis écrit au ministre et à la commission scolaire compétente au plus tard le 1er juillet de chaque année. » 

Source: Conférence de presse · Crédit Photo: Capture d'écran